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Lugand Aciers est fier de soutenir Audrey Daulé, qui participera aux JO avec l'équipe de France de water-polo !

En soutenant Audrey Daulé dans sa saison olympique, Lugand Aciers souhaite véhiculer les valeurs sportives, de fair-play, de respect et d’engagement. Ce partenariat nous tient particulièrement à coeur puisque Audrey est non seulement Oyonnaxienne, mais surtout la soeur de Noémie Daulé, qui travaille au département comptabilité de Lugand Aciers ! 

Interview de présentation d’Audrey ! 

– Bonjour Audrey, peux-tu te présenter ? 
– Bonjour à tous ! J’ai commencé le water-polo à 15 ans au Pôle France à Nancy. J’ai commencé par faire des Championnats d’Europe junior avant d’arriver en équipe A à 18 ans. J’ai changé plusieurs fois de clubs en France et ai donc vécu aux quatre coins de la France. Après avoir été championne de France en 2014, la France s’est qualifiée aux Europe A depuis un certains temps. L’été 2014 a donc marqué pour moi mon 1er championnat d’Europe à Budapest. Nous avons terminé 7ème en gagnant l’Angleterre qui était à l’époque notre adversaire n°1. 2017 a été un nouveau cap, puisque c’est la 1ère fois que je participais à un championnat du Monde, à Budapest encore! C’est la 1ère fois que nous avons pu nous confronter à des équipes comme l’Australie ou la Chine.
En 2022, l’équipe de France féminine a réalisé sa meilleure performance en championnat du Monde. Nous avons atteint le Top 8 mondial. Et pour l’atteindre nous avons du passer par un match à haute intensité plein de suspense. Ce cap nous avons du l’atteindre en passant par les pénaltys, c’était une très grande joie collective. En 2023, nous n’avons pas réitéré ce résultat, mais avons fait de très grands matchs (les croisements étant bien plus costauds!) et les équipes du top mondial ont commencé à nous craindre ! Cet hiver 2024, nous avons également réalisé notre meilleure performance aux Europe en se plaçant à la 6ème place.
– Championnats d’Europe 2014-7ème, 2016-7ème, 2018-7ème, 2020-7ème, 2022-7ème, 2024-6ème
– Championnats du Monde 2017-11ème, 2022-8ème, 2023-9ème, 2024-13ème
 
– Comment le sport est devenu un pilier dans ta vie ? 

Depuis toute petite je fais du sport, cela a commencé par la gymnastique avec mes parents jusqu’à l’âge de 10/11 ans, ensuite je suis allée à la natation synchronisée avant d’arriver au waterpolo. Le sport a toujours été un équilibre dans ma vie, le besoin de me dépenser, de bouger. Avec le water-polo, la dimension de le faire avec et pour ses copines, étant un sport collectif, m’a donné  une raison de plus pour que le sport existe dans ma vie. Le sport nous fait vivre des émotions incroyables qui m’ont permis de devenir la personne que je suis.

– Peux tu nous décrire une journée type en saison?

Ma journée type, levé 7h, départ 8h en vélo pour aller à l’entrainement. 1h30 de musculation et à 10h on saute à l’eau pour un entrainement de 2h (qui a déjà pu se transformer en 2h30!!). Retour à mon appartement, je me fais à manger, petite pause et je télétravaille à partir de 13h30/14h avant de repartir à l’entrainement à 17h30. 18h20h dernier entrainement de la journée. Retour à l’appartement, une soupe et au lit !! Et on recommence le lendemain !

– As tu une routine avant un training ou un match ?

Je n’ai pas spécialement de routine a proprement parlé. Toujours un peu de mobilité pendant mon échauffement avant de sauter à l’eau. C’est vraiment la seule chose que je fais tout le temps. Je ne préfère pas avoir de routine précise, car s’il y a un changement de dernière minute, un problème qui ne permet pas de faire ma routine, je pourrai être perturbée avant un match, et je ne veux pas avoir ça à gérer mentalement en plus du match qui peut être stressant par exemple.

– Quels sont les aspects de ton sport que tu préfères et ceux que tu aimes le moins ?  

Ce que j’aime le moins c’est l’entrainement spécifique jambes. Je déteste ça même !!!

Ce que j’aime le plus, ce sont les matchs, le fait de jouer !
 
– Quels sont les plus gros sacrifices que tu fais pour ton sport ?

Je suis partie plutôt jeune de chez mes parents et ai toujours vécu assez éloignée de ma famille. Le sport de haut niveau nous amène très peu à être chez nous et avoir des vacances. Mes parents et mes soeurs, ce sont seulement environ deux fois par an que je les vois, à Noël et en été… C’est aussi mettre sa vie sociale un peu de côté, car je suis beaucoup à l’entraînement et la fatigue s’accumule. Si je rajoute à cela des sorties, cela peut être parfois difficile si je veux être performante à l’entrainement. Donc j’évite pour avoir une hygiène de vie la plus saine possible.

– Et pour quel aspect du sport / de ta carrière  les acceptes-tu ? 

Je les accepte car ce que je vis c’est quelque chose d’ « extra »-ordinaire. J’ai vécu des émotions incroyables (bonnes ou mauvaises) à l’extrême, je les ai partagées avec des personnes qui sont devenues des amies importantes dans ma vie. Je sais qu’à un moment donné cela va s’arrêter et que je pourrai vivre et faire des choses que je ne pouvais pas faire avec le sport. Je le prends un peu comme une chance de vivre tout cela. Une très petite partie de la population a ce droit. Les sacrifices peuvent aussi être vus plutôt comme des choix, c’est comme cela que je le vois moi!